Lors de notre visite au bateau le 16 mai nous constations que rien n'a été entrepris pour réparer les désordres causés au bateau. A l'inverse, concernant le mat d'artimon qui avait été accroché par le Travel-lift lors de la mise à l'eau du 22 juillet, l'accrochage avait très fortement sollicité le mat qui s'était courbé en arc de cercle à la limite de la rupture. Lorsque l'accrochage a laché l'artimon s'est violemment redressé et les barres de flèche se sont déstabilisées? Le chantier ne perçoit toujours pas cette situation que nous dénoncons depuis ce jour.
Les barres de flèche qui étaient établies dans un seul plan sont maintenant orientées vers l'avant et le chantier n'a de cesse de resserer les haubans accentuant à chaque fois le défaut.
Le mat d'artimon a pris un énorme galbe par flambage montrat que le pied de mat est certainement déplacé.
En l'état ce mat d'artimon ne peut supporter une voile sans chuter et ou se tordre et ou se casser.
Cette situation provient de l'accrochage du hauban lors de la mise à l'eau. Dans tous les cas cette situation n'existait pas avant que le chantier ne se charge du bateau. Les photos précédentes de l'artimon montrent un mat droit et des barres de flèche dans un seul plan comme il doit être dans ce type de grément. Le chantier semble totalement ignorant des techniques de grément des voiliers alors même qu'on est ici dans la situation la plus classique des gréments.
Pour mémoire je rappèle les autres dommages que sont les surtensions envoyées aux instruments de navigation.
L'alternateur de 12v monté sur du 24 volt et connecté à la masse du moteur de façon contraire aux règles du constructeur.
Le winche arraché par la remontée du Travel-lift.
et surtout : la voie d'eau à l'arrière du puits de jaumière (gouvernail) qui ne peut être que la conséquences des violences faites à la coque tant pour démonter la timonerie en utilisant la puissance de l'élévateur jusqu'à entendre les craquements de la coque dans cette région, que les torsions provoquées par le choc de la coque qui est tombée du Travel-lift au point de faire chuter le groupe électrogène situé sur le banc arrière, que les torsions provoquées par les mauvaises positions des sangles à chaque levage du bateau.
Cette somme de malfaçons a eu raison de la résistance de ce vaillant navire qui méritait meilleur traitement.